LE SATSUS ANNONCE 24 HEURES DE GRÈVE TOTALE LE 13 NOVEMBRE

Le Syndicat autonome des techniciens supérieurs de la santé (SATSUS) a annoncé samedi à Thiès qu’il observera un mouvement de grève totale de 24 heures le 13 novembre, pour réclamer la satisfaction d’une plateforme en trois points.

“Nous vous annonçons pour un premier plan d’action, une grève totale de 24 heures le mercredi 13 novembre 2024 sur toute l’étendue du territoire nationale”, a dit Farba dit Ibrahima Ndiaye.

Le comité national exécutif du SATSUS s’est retrouvé dans les locaux de l’hôpital régional de Thiès, pour statuer sur son plan d’action, visant la satisfaction des trois points de sa plateforme revendicative.

Il s’agit de l’intégration définitive des techniciens supérieurs de santé dans leurs nouveaux corps d’accueil, du portage et de la revalorisation des indemnités inhérentes aux nouveaux corps d’accueil.

S’y ajoute le relèvement de l’âge de la retraite à 65 ans.

Après l’adoption du décret numéro 2021-667, un programme de renforcement de capacités des techniciens supérieurs de santé (PRECATSS), a été sanctionné par des diplômes d’État en administrateur de soins, administrateur de service de santé, ingénieur en biologie médicale.

Depuis la fin de cette formation complémentaire, cependant il y a plus d’une année, “le gouvernement retarde toujours la finalisation du processus de reclassement des techniciens supérieurs de la santé”.

Cette formation d’une durée de deux ans, était jugée nécessaire pour satisfaire aux exigences de compétences inhérentes à la hiérarchie A2.

Le SATSUS, à travers son instance comptant les responsables des 14 régions du pays, a décidé d’aller en mouvement, “devant l’inertie des autorités, suite au renouvellement de la plateforme revendicative, suivi du dépôt d’un préavis de grève depuis le 30 août 2024”, a dit Farba dit Ibrahima Ndiaye.

“La plupart des techniciens supérieurs de la santé accèdent à la spécialité à un âge avancé, proche de la retraite”, relève le SATSUS, qui estime que cela est “à l’origine du déficit en spécialistes paramédicaux”.

APS