▶️ TANIÈRE : MORY DIAW, DE MATAM A CLERMONT 

Appelé suite au forfait de Edouard Mendy et au manque de compétition de Alfred Gomis, Mory Diaw, le gardien de Clermont, a été interrogé par les internautes sur le compte Twitter de la Fédération sénégalaise de Football (Fsf). Le néo-Lion a d’abord parlé de ses objectifs.

«Mes objectifs en club, c’est de continuer à performer, d’aider l’équipe dans ses objectifs qui sont le maintien. En sélection, je viens tranquillement, essayer de faire ma place et d’apporter mon expérience à un groupe qui vit très bien.»
Par rapport à la concurrence en sélection, il semble ne pas pressé.
«Franchement, moi je viens d’arriver. Mon but, c’est de rester en sélection. Maintenant, il y a une concurrence qui est là et il faut la respecter. Le principal, c’est qu’on soit tous unis pour faire avancer le Peuple sénégalais, l’Equipe nationale, et que tout le monde soit content.»

Qu’en est-il de son parcours avant d’arriver en sélection ? «Je suis formé au Paris Saint-Germain. Après, j’ai été au Portugal. Ensuite, j’ai fait une saison sans club parce que j’avais résilié mon contrat au Portugal. J’ai fait six mois en Bulgarie. Mais, là-bas, ça s’est mal passé. Après, j’ai résilié mon contrat et j’ai refait un an sans club. Puis, j’ai été en Suisse, en Quatrième Division au début, avant d’être repéré par Lausanne-Sport où j’ai fait trois ans pleins et je me suis imposé en tant que titulaire. Là, je viens de rejoindre Clermont.»

Enfin Mory raconte une anecdote quand Aliou Cissé l’a appelé. «En fait, moi, je suis quelqu’un quand mon téléphone sonne, si je ne connais pas le numéro, je ne réponds pas, il faut que la personne m’envoie un message. Là (avec Aliou Cissé), je vois un numéro que je ne connaissais pas et je me suis dit «c’est qui celui qui m’appelle ?»… J’étais avec deux jeunes de l’équipe, il y en a même un qui est sélectionné avec les U23 du Sénégal, Baba Diallo… Je décroche et j’entends : «Allô, oui Mory, c’est le sélectionneur Aliou Cissé.» J’ai dit : «Dieu merci j’ai répondu.» Et voilà, après on en est là (rires).»