La première édition de la semaine du numérique « Sénégal Connect » se tient toujours au Grand théâtre national Doudou Ndiaye Comba Rose et prend fin ce 20 mai. C’est un événement majeur couplé au grand prix du chef de l’Etat pour l’innovation numérique. Il a pour but d’encourager les entreprises / start-up qui évoluent dans le domaine du numérique. C’est dans ce cadre que nous nous sommes entretenu avec M. Mame Mor Kébé responsable marketing et communication de DAUST, l’université qui a remporté le grand prix du chef de l’Etat à travers sa start-up CAYTU.
Pouvez-vous revenir sur le projet qui vous a permis de remporter le prix du chef de l’Etat ?
Nous avons proposé via CAYTU une startup qui travaille dans le domaine de la robotique et de l’intelligence artificielle, CAYTU à déployé la première plateforme du monde entier qui permettra à une personne qui se trouve n’importe où sur la planète de contrôler un robot et lui faire exécuter des tâches voulues. Nous avons déjà déployé des prototypes dans des universités américaines, à savoir l’université de Brigham Young Université (BYU) et un autre prototype à Massachusets Insitute of Technology (MIT). Donc avec ses prototypes là ,nous avons pu les contrôler d’ici (Saly, Sénégal) pour pouvoir faire par exemple des livraisons de repas sur les campus des universités précitées. Ce qui est une prouesse assez énorme et nous a permis de gagner notamment le prix du chef de l’état de l’innovation numérique.
Quelle présentation faites vous de DAUST?
DAUST est une université privée d’excellence de science et de technologie, sous législation sénégalaise mais avec un curriculum basé sur le modèle éducatif américain. La particularité de DAUST est les laboratoires de dernière génération installées sur la campus et le modèle d’apprentissage pratique dit « learning by doing ». Les étudiants, dès la première année de leur cursus sont confrontés à des cas pratiques, auxquels ils doivent trouver des solutions idoines avec l’aide de leurs encadreurs. Ceci leur permet de développer des solutions numériques, technologiques allant du domaine de la robotique, à celle de la mécanique, passant par le deep tech, la réalité virtuelle et/ou l’intelligence artificielle.
Les diplômés de DAUST sont-ils reconnu? Et quelles sont les filières que vous proposez ?
Absolument ! Nos diplômes sont reconnus par l’état du Sénégal car nous avons l’habilitation institutionnelle de l’ANAQ-SUP. Pour le reste du processus pour avoir la reconnaissance du CAMES comme vous le demander il fallait d’abord avoir une première promo de sortie, ce que nous venons d’avoir en Février passé car l’université est toute jeune, elle n’a que cinq ans d’existence.
À DAUST nous avons pour le moment 3 filières principales à savoir la filière génie informatique, la filière génie électrique et la filière génie mécanique. Sur le curriculum de 5 ans, l’étudiant doit suivre un tronc commun de 2 ans. Et après il fera sa spécialisation à partir de la troisième selon la filière de son choix. Nous avons un campus et quatre campus sociaux pour l’hébergement des étudiants. Ce qui lui permet d’évoluer dans un cadre sain, idéal, calme et sécurisé.
Est-ce que DAUST à le soutien de l’Etat ou elle évolue seulement sur fonds propres ?
Concrètement, l’université a été fondée par le Professeur Seydi Ndao, qui était professeur au MIT et qui est rentré définitivement au Sénégal depuis Septembre 2021. Il est actuellement le recteur de l’université et donne aussi des cours aux étudiants et supervise les projets de classe. Il s’investit pour permettre aux jeunes Africains de pouvoir bénéficier de l’éducation de qualité qu’on peut avoir dans une université européenne ou américaine, à un coût dix fois moins cher. Comme toute entité normale, l’Etat reste quand même un potentiel partenaire.