MACKY SALL ÉVOQUE L’URGENCE D’UNE RÉFORME DE LA GOUVERNANCE MONDIALE

Le président Sall, a souligné, à la tribune des Nations unies, la nécessité de réformer la gouvernance politique, économique et financière mondiale en vue de la rendre davantage représentative de la diversité.

‘’La sagesse commande de réformer la gouvernance politique, économique et financière mondiale, afin qu’elle soit plus représentative de la diversité’’, a-t-il déclaré lors de son adresse à la 78e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies.

Dans son discours, le chef de l’Etat sénégalais loué les ‘’services appréciables’’ que le système des Nations unies et celui de Bretton Woods rendent aux pays africains, tout indiquant que le système multilatéral, héritage d’un passé révolu, est devenu obsolète.

Citant le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, Macky Sall a dit qu’un système qui continue d’ignorer les réalités de son temps et les besoins de plus de trois quarts de ses pays membres, accentue les inégalités, génère les conditions de sa contestation, et provoque le risque de sa fragmentation.

‘’Nous pouvons y arriver si nous y mettons la volonté politique nécessaire. Le G20 l’a montré en admettant l’Union Africaine comme membre de plein droit’’, a-t-il valoir.

Il a, dans la foulée, vivement remercié les membres du G20pour leur soutien unanime à cette initiative que le Sénégal avait portée lors de sa présidence en exercice de l’Union Africaine.

Il a souhaité que l’exemple d’inclusion donné par le G20 soit suivi par le Conseil de sécurité et les institutions de Bretton Woods, pour un multilatéralisme plus représentatif des intérêts de tous ses membres.

Le Président Sénégalais a également pris part, mardi, à une table ronde de haut niveau sur les investissements en Afrique sur le thème « Vers une architecture financière internationale équitable ».

Avec ses homologues africains tels que Paul Kagame, le Chef de l’État a rappelé à la communauté internationale ses engagements envers l’Afrique.

Le Président Sall a déclaré sans ambages que l’architecture financière mondiale est dépassée, dysfonctionnelle et injuste.

Durant son intervention, le Chef de l’État a également souligné la nécessite de revoir les critères de notation des agences d’évaluation pour plus d’objectivité et d’équité.