Le 2 mars prochain, une compétition hors du commun aura lieu : la course de pigeons. Plus de 1000 pigeons prendront leur envol depuis Bakel, une ville située dans l’est du Sénégal, pour se diriger vers Dakar, la capitale, à plus de 500 kilomètres de là. Cette épreuve, qui mêle tradition et passion, est un événement très attendu par les amateurs de ce sport unique en son genre.
La course de pigeons, également appelée « colombophilie », est un loisir pratiqué dans de nombreux pays à travers le monde. Elle consiste à lâcher des pigeons voyageurs à partir d’un point donné pour qu’ils rejoignent leur pigeonnier d’origine le plus rapidement possible. Les pigeons sont des animaux incroyablement doués pour retrouver leur chemin, grâce à leur sens de l’orientation et leur capacité à repérer les repères visuels et olfactifs.
La compétition du 2 mars est particulièrement attendue car elle rassemble un nombre exceptionnel de participants. Les pigeons, après avoir été relâchés à Bakel, devront traverser des paysages variés, des déserts aux zones urbaines, en passant par des zones boisées. Les conditions météorologiques peuvent également jouer un rôle crucial dans le déroulement de la course, les pigeons devant faire face au vent, à la pluie ou à la chaleur.
Selon Olivier Steven Coly, colomphile, « les propriétaires de pigeons s’investissent énormément dans la préparation de leurs oiseaux pour cette compétition. Ils veillent à ce qu’ils soient en bonne santé, bien nourris et en pleine forme physique. Certains d’entre eux utilisent même des techniques de dressage et d’entraînement spécifiques pour améliorer les performances de leurs pigeons. »
« Au-delà de l’aspect compétitif, la course de pigeons est aussi un moyen de préserver une tradition ancienne et de renforcer les liens entre les amateurs de ce sport. Elle est l’occasion pour les passionnés de se retrouver, d’échanger et de partager leur amour pour ces oiseaux fascinants », fait savoir M. Coly.