Le Conseil constitutionnel a déclaré que la tenue de l’élection présidentielle après le 2 avril, date de fin du mandat du président Macky Sall, est contraire à la Constitution, selon une annonce de la haute juridiction.
Dans une décision rendue publique mercredi, suite à la demande du chef de l’État pour avis sur les conclusions du dialogue national, le Conseil constitutionnel a également jugé que l’article 36, alinéa 2, de la Constitution ne s’applique pas si l’élection n’a pas lieu avant la fin du mandat.
En d’autres termes, le président Macky Sall ne peut pas prolonger son mandat au-delà du 2 avril. De plus, le Conseil constitutionnel a confirmé la liste des 19 candidats déjà retenus pour participer à l’élection présidentielle.