Le PUR, créé en 1998, est l’un des partis politiques les plus actifs de la vie politique sénégalaise des six dernières années. Seul, il a fait élire des députés en 2017. En 2022, allié au Pastef-Les patriotes d’Ousmane Sonko et à d’autres partis, le PUR a obtenu plusieurs sièges à l’Assemblée nationale. Le parti du guide religieux serigne Moustapha Sy réputé pour la discipline, l’organisation et la fidélité de ses militants continue de percer sur la scène politique.
A l’issue de l’élection présidentielle du dimanche dernier, le candidat du PUR, le parti de l’unité et du rassemblement, Aliou Mamadou Dia a crée la surprise en ce classant troisième avec 2, 80 % parmi les 19 candidats à la présidentielle. Une prouesse devant des ténors de la scène politique comme Khalifa Ababacar Sall, Idrissa Seck entre autres qui ont moins de 2%. Durant la présidentielle de 2019 le candidat du PUR le professeur Issa Sall s’était classé à la quatrième position derrière Ousmane Sonko 15,67%, Idrissa Seck 20,5%, et le président Macky Sall réélu avec 58,27%.
Alors que tous les esprits étaient tournés vers Cheikh Tidiane Youm, Secrétaire général national du PUR, le patron de la formation vert-blanc Serigne Moustapha Sy a porté son choix sur Aliou Mamadou Dia, très peu connu du grand public.
‘’J’ai toujours été un militant du PUR depuis 2018, mais mes fonctions internationales ne me permettaient pas de m’afficher’’, fait-il savoir en précisant que même dans l’ombre, il donnait des conseils.
Aliou Mamadou Dia a eu plusieurs contrats avec le système des Nations unies, ce qui lui a permis de travailler dans une trentaine de pays africains. M. Dia a débuté sa vie professionnelle à la direction des travaux géographique et cartographique entre 1997-1998 à Dakar, notamment sur la partie géomatique.
Candidat à l’élection présidentielle du 24 mars sous la bannière du Parti de l’unité de rassemblement (PUR), Aliou Mamadou Dia, a tiré son épingle du jeu par son parcours historique durant cette campagne présidentielle inédite dans l’histoire du pays. Désormais le parti aura son mot à dire dans la sphère politique avec cette nouvelle configuration. Plus de 7, 3 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour élire un cinquième président de la République. Dix-neuf candidats étaient en lice. La Commission nationale de recensement des votes a avancé un taux provisoire de participation de 61, 30 %.