Le directeur de l’Agence de régulation des marchés (ARM), Ansoumana Sané, a assuré samedi qu’il y a suffisamment d’oignons et de pomme de terre pour approvisionner correctement le marché national en perspective de la fête de la Tabaski, prévue mi-juin.
M. Sané effectuait une visite à la société ‘Swami Agri”, à Mbane, dans le département de Dagana (nord). Il a effectué cette visite en compagnie de représentants de l’Association des consommateurs du Sénégal. Il assure que la production en oignon et pomme de terre permet de couvrir les besoins du marché national.
Selon lui, ” cette visite au niveau de Swami Agri qui est actuellement seule dans le marché nous rassure sur le niveau des stocks en place mais aussi sur les dispositifs logistiques qui sont en place pour approvisionner le marché en rapport avec les dispositions contractuelles qui sont en application avec les commerçants”.
Il a rappelé que la logistique représente un élément important, voire indispensable pour un bon approvisionnement du marché en oignon et pomme de terre. Il signale que la société a donné l’assurance de pouvoir fournir près de 30 camions de 30 à 40 tonnes par jour.
”Cela peut se traduire par des statistiques qui tournent à peu près autour de 900 tonnes par jour pour la pomme de terre, alors que la moyenne est de 500 tonnes par jour, ce qui augure de bonnes perspectives pour les Sénégalais”, a-t-il dit.
Il soutient que si la logistique et le rythme sont maintenus avec les relais sur les différentes chambres froides, notamment celle de Diamniadio d’une capacité de 10 mille tonnes pour assurer l’éclatement au niveau de l’étendue du territoire, le pays va disposer entièrement de pommes de terre.
Il déclare aussi qu’il n y a pas ”d’inquiétude” concernant l’oignon dont les besoins se chiffrent à 30 000 tonnes. Il indique que la disponibilité s’élève entre 70.000 et 75.000 tonnes au regard des stock, signalant qu”’une bonne partie des récoltes” se trouve dans des chambres froides.
”Contrairement à la pomme de terre, dit-il, on parle de mévente et pas d’indisponibilité”, soutient-il, se disant soucieux d’assurer une bonne commercialisation et d’éviter les pertes post-récoltes.
Il suggère de favoriser la contractualisation entre les commerçants et les producteurs pour satisfaire toutes les parties.