L’Union africaine et l’Organisation des Nations unies ont exprimé mardi leur inquiétude à la suite des violentes manifestations survenues à Nairobi, la capitale du Kenya, contre un projet de loi de finances controversé.
Moussa Faki Mahamat a exprimé dans un communiqué sa « profonde inquiétude face aux explosions de violence qui ont suivi les manifestations publiques, entraînant des pertes en vies humaines et des dégâts matériels. »
Au moins cinq personnes ont été tuées lors de ces manifestations de protestation contre le projet de loi de finances présenté par le parlement le 13 juin dernier.
Ce projet de budget 2024-2025 prévoit l’instauration de nouvelles taxes, dont une TVA de 16 % sur le pain et une taxe annuelle de 2,5 % sur les véhicules particuliers.
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a également exprimé son inquiétude.
Dans un communiqué conjoint, les représentations diplomatiques du Canada, du Danemark, de la Finlande, de l’Allemagne, de l’Irlande, des Pays-Bas, de l’Estonie, de la Norvège, de la Suède, de la Roumanie, du Royaume-Uni, de la Belgique et des États-Unis ont également déploré les morts et blessures par balle survenus ce jour-là.
Le Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche a condamné les actes de violence et appelé au « calme, » indiquant que les « États-Unis surveillent de près la situation à Nairobi. »