La société civile, représentée par le consortium Saxxal Jamm, a exprimé de vives inquiétudes face au « regain de violence » observé dès le début de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre 2024. Des tensions, marquées par des heurts entre partisans de diverses coalitions, dont celles de Barthélemy Dias (Sàmm Sa Kàddu) et Abass Fall (Pastef/Dakar), menacent, selon le consortium, « l’organisation d’un scrutin transparent et apaisé ».
Ce consortium, regroupant des organisations comme la COSCE, ONG 3D, GRADEC, le Réseau Siggil Jigeen, la LSDH, l’ONDH, et bien d’autres, dénonce vivement ces incidents. Dans un communiqué, il affirme que « les libertés d’opinion et d’expression constituent les fondements de la démocratie » et appelle l’ensemble des acteurs politiques à éviter toute forme de violence. Saxxal Jamm renouvelle également son appel à la libération des acteurs politiques en détention, espérant que cette mesure pourrait apaiser les tensions et favoriser une atmosphère plus sereine pour le scrutin.
Pour le consortium, cette campagne électorale doit être une opportunité pour les candidats de proposer des idées et des débats constructifs sur des enjeux d’intérêt national, afin d’éclairer les choix des citoyens. Saxxal Jamm encourage ainsi les partis à se concentrer sur les programmes et les questions qui préoccupent les Sénégalais, renforçant ainsi l’esprit démocratique et la crédibilité du processus électoral.
Le consortium en appelle également à la vigilance des autorités, exhortant le ministre de l’Intérieur à « prendre toutes les dispositions nécessaires pour prévenir la violence, quelle que soit sa provenance ». Saxxal Jamm espère que des mesures adéquates permettront de garantir la sécurité de tous, de manière à préserver la stabilité politique et la paix sociale, valeurs essentielles à la réussite de cette échéance électorale.
La société civile, à travers le consortium Saxxal Jamm, se positionne en faveur d’une campagne responsable, pacifique et respectueuse, pour que le Sénégal puisse organiser un scrutin à la hauteur de ses traditions démocratiques.