L’Association HELP AND CLEAN MIND a exprimé sa « profonde satisfaction » à la suite des décisions majeures annoncées lors du Conseil des ministres du 9 avril 2025, présidé par le Président de la République. Ce Conseil marque, selon l’organisation, un tournant décisif dans la reconnaissance de la santé mentale comme une priorité nationale au Sénégal.
Militant de longue date pour une meilleure prise en charge des troubles psychiques, HELP AND CLEAN MIND considère ces annonces comme une réponse claire aux multiples alertes lancées depuis des années sur la situation préoccupante des personnes atteintes de troubles mentaux. Dans un communiqué rendu public ce jeudi, l’association a salué l’ambition du gouvernement de poser les bases d’une politique publique de santé mentale « structurée, inclusive et respectueuse des droits humains ».
Parmi les décisions saluées : la révision prochaine de la loi sur le traitement des maladies mentales, l’élaboration d’un plan stratégique pour la période 2024-2028, et le renforcement des structures spécialisées. Des réformes qui, selon l’association, répondent directement aux besoins constatés sur le terrain : errance des malades, déficit en personnel qualifié, stigmatisation persistante et absence d’un cadre légal adapté.
L’implication annoncée des ministères de la Santé, de la Famille et des Solidarités dans un vaste programme national de sensibilisation est également perçue comme un signe fort d’un changement d’approche « plus humain, plus solidaire, plus éclairé ».
HELP AND CLEAN MIND a particulièrement salué la création d’un Comité ad hoc chargé de finaliser la réforme et de veiller à sa mise en œuvre. Elle s’est engagée à continuer de jouer son rôle d’acteur de terrain et de force de proposition pour que les décisions prises deviennent une réalité tangible pour les malades et leurs familles.
En évoquant une « vision claire et un engagement politique fort » du Premier Ministre Ousmane Sonko, l’association estime que le gouvernement pose les jalons d’une véritable intégration de la santé mentale dans les politiques sociales et sanitaires.
Pour HELP AND CLEAN MIND, ce moment constitue « une étape importante » dans son combat. L’association y voit une reconnaissance du rôle de la société civile dans le plaidoyer pour les droits des personnes atteintes de troubles mentaux, mais surtout « une lueur d’espoir » pour des milliers de familles confrontées à la détresse psychique.
« Nous continuerons d’agir, d’éduquer et de plaider pour une société où la santé mentale n’est plus une marginalité, mais un droit fondamental, garanti pour tous », conclut le communiqué.