Le Ghana a une nouvelle fois démontré la vitalité de sa démocratie. Le candidat du pouvoir, Mahamudu Bawumia, a admis sa défaite à l’élection présidentielle tenue samedi, reconnaissant la victoire de John Dramani Mahama, ancien chef de l’État et candidat du National Democratic Congress (NDC).
Dans une déclaration à Accra, Mahamudu Bawumia, vice-président et candidat du New Patriotic Party (NPP), a salué le choix des Ghanéens, affirmant : « Le peuple s’est exprimé et a voté pour le changement. » Il a également félicité son adversaire lors d’un entretien téléphonique, marquant un moment fort de respect des institutions et des valeurs démocratiques.
Cette victoire marque un retour au sommet pour John Dramani Mahama, écarté du pouvoir en 2016 après un mandat unique de quatre ans. Sa campagne s’est concentrée sur des promesses de réformes économiques et sociales pour répondre aux préoccupations des citoyens, notamment sur le coût de la vie et l’emploi.
Si les résultats sont officiellement confirmés par la Commission électorale, Mahama reprendra les rênes d’un pays confronté à des défis économiques importants, mais dont les institutions démocratiques restent solides.
Près de 19 millions de Ghanéens étaient inscrits sur les listes électorales pour élire leur président parmi douze candidats et renouveler les 275 sièges du Parlement. Le scrutin s’est déroulé dans le calme, avec une forte participation des électeurs, selon les observateurs nationaux et internationaux.
John Mahama héritera d’une économie sous pression, avec une dette croissante et des défis liés à l’inflation. Son retour au pouvoir pourrait s’appuyer sur un large soutien populaire et une détermination à relever les priorités nationales.