« Le secrétaire général condamne fermement l’attaque d’aujourd’hui contre un convoi de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) dans le cercle de Bandiagara. Le convoi a roulé sur un engin explosif improvisé, qui a tué trois casques bleus sénégalais et en a gravement blessé cinq autres », peut-on lire dans une déclaration de son porte-parole, Stéphane Dujarric.
La Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) du Sénégal a annoncé mardi la mort de trois éléments du détachement sénégalais de la Minusma, suite à cette attaque qui a également fait cinq blessés.
De retour d’une mission de ravitaillement entre les localités d’Ogassagou et de Sévaré, « un véhicule blindé du contingent sénégalais déployé au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), a heurté un engin explosif improvisé (EEI) à hauteur du village de SONGOBIA (centre du pays) », rapporte la DIRPA.
Selon la DIRPA, cette explosion « a entraîné la mort sur le coup de 3 militaires et la blessure de 5 autres », lesquels « ont été secourus et évacués vers les structures médicales dédiées ».
A l’issue de cette attaque, le secrétaire général de l’ONU a présenté « ses sincères condoléances au gouvernement et au peuple sénégalais » et exprimé « sa profonde sympathie aux familles des victimes », selon son porte-parole.
Il rappelle dans sa déclaration que « les attaques visant les Casques bleus des Nations unies peuvent constituer des crimes de guerre en vertu du droit international ».
Aussi Antonio Guterres appelle-t-il « les autorités maliennes à ne ménager aucun effort pour identifier les auteurs de cette attaque afin qu’ils soient rapidement traduits en justice ».
Le patron de l’Onu a par la même occasion réaffirmé « l’engagement des Nations unies à soutenir les autorités maliennes de transition et le peuple malien dans la réalisation d’une paix et d’une sécurité durables ».