À l’occasion de la 79e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a prononcé un discours empreint de gravité et de conviction, appelant à des réformes profondes du multilatéralisme et à une justice plus équitable dans les relations internationales.
Le président de la République a d’abord rendu hommage à son compatriote Amadou Makhtar Mbow, ancien directeur général de l’UNESCO, avant d’aborder les grands défis qui secouent le monde actuel. Soulignant que les principes de la Charte des Nations Unies sont constamment mis à mal, il a exprimé sa préoccupation face à la détérioration des droits humains et au recul du multilatéralisme dans la gestion des crises mondiales.
Il a particulièrement insisté sur la nécessité de réformer des institutions comme le Conseil de sécurité de l’ONU, le FMI et la Banque mondiale, pour les rendre plus inclusives et représentatives des réalités actuelles. Le président a rappelé que l’Afrique doit obtenir une place plus prépondérante dans ces instances.
Sur la question des conflits, il a plaidé pour un cessez-le-feu immédiat en Palestine, réitérant son soutien à la solution des deux États. Concernant le Sahel, il a exhorté à des actions concrètes pour rétablir la paix dans cette région déstabilisée par le terrorisme.
Le chef de l’État a appelé à un contrat social global basé sur la solidarité internationale et à des actions déterminées contre le changement climatique, soulignant que « l’unité dans la diversité » est la clé pour construire un avenir durable et équitable.