ASSEMBLÉE NATIONALE | LE MINISTRE DE LA JUSTICE, OUSMANE DIAGNE SALUE LE CONSENSUS AUTOUR DE LA LOI MODIFIANT LE RÉGLEMENT INTÉRIEUR

Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a salué l’adoption de la loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, mettant en avant l’intérêt national démontré par les députés.

« J’ai particulièrement apprécié la qualité des débats », a déclaré M. Diagne devant les députés. « Ce que je salue, c’est l’intérêt général qui a été mis en avant. Cela démontre que le Sénégal est un et indivisible. »

Le ministre a insisté sur l’importance du consensus observé lors de l’examen, en procédure d’urgence, de la loi n°10/2024 modifiant et complétant la loi organique n°2002-20 du 15 mai 2002, déjà amendée, portant sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il a noté que ce consensus s’est manifesté aussi bien parmi les députés de l’opposition que ceux proches du pouvoir.

« Il s’agit certes d’une proposition de loi, mais ce qui m’a le plus impressionné, c’est qu’elle résulte d’un consensus et a été portée par les présidents de groupes parlementaires de l’Assemblée nationale », a ajouté M. Diagne. Le ministre de la Justice a également exprimé son « respect » et son « admiration » envers les parlementaires de la 14ᵉ législature.

« Vous avez été conséquents avec vous-mêmes, beaucoup d’orateurs ont eu à exprimer leur fierté et je crois que cette fierté est particulièrement légitime et méritée. Vous me permettrez de vous exprimer tout mon respect et toute mon admiration », a-t-il commenté, soulignant le caractère exceptionnel de la séance parlementaire.

Ousmane Diagne n’a pas formulé d’observation sur le rapport présenté par la Commission des lois de l’institution parlementaire. Il a souligné que l’Assemblée nationale aurait pu se passer de la présence de l’exécutif lors des débats.

« La présence de l’exécutif n’était pas nécessaire puisque c’est l’Assemblée nationale qui, dans le cadre d’une démarche consensuelle, a estimé devoir effectivement procéder aux modifications nécessaires sur son règlement intérieur. Il s’agit d’attributions naturelles et constitutionnelles », a-t-il fait remarquer, tout en réitérant la disponibilité du gouvernement à collaborer avec l’Assemblée nationale.