Bachir Diawara, porte-parole du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), a abordé plusieurs sujets clés lors de son interview avec Migui Matam Ndiaye dans l’émission « En vérité » ce mercredi. Parmi les thèmes discutés figuraient la réforme de la justice, les récentes mesures gouvernementales pour réduire le coût de la vie, et les évolutions internes au sein du PDS.
« La présence du président de la République au sein du Conseil supérieur de la magistrature ne pose pas de problème au PDS » a déclaré Bachir Diawara. Il a toutefois souligné la nécessité de réformes fondamentales pour restaurer l’éthique et la déontologie dans le système judiciaire. « Il faut des réformes fondamentales pour restaurer l’éthique et la déontologie dans l’exercice de ce métier de droit, pour que la justice soit rendue au nom du peuple », a-t-il déclaré, ajoutant que le danger réside dans une possible « République des juges ».
Concernant les mesures annoncées par le gouvernement pour la baisse des prix des denrées de première nécessité, Bachir Diawara a insisté sur l’urgence d’accélérer ces efforts pour améliorer le pouvoir d’achat des Sénégalais et réduire le chômage. Il a suggéré la création d’un « fonds de relance pour aider les sociétés en difficulté », appelant le gouvernement à « accélérer la cadence ».
Bachir Diawara a également abordé les changements internes au sein du PDS, notamment l’élection de Fatou Sow comme responsable nationale des femmes, qu’il a qualifiée de processus normal. « Le PDS est dans une dynamique de mutation profonde », a-t-il affirmé. Il a aussi démenti les accusations concernant l’authenticité des signatures de Maître Abdoulaye Wade et a défendu Karim Wade, le considérant comme un atout majeur du parti malgré les accusations de mauvaise gestion portées contre lui par certains frondeurs.