AUTOROUTE MBOUR-KAOLACK-FATICK | L’OUVRAGE LIVRÉ EN MAI 2025 AU LIEU DE JANVIER 2026

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens a visité hier le chantier de l’autoroute Mbour-Kaolack-Fatick. La livraison de l’ouvrage est prévue pour mai 2025, au lieu de janvier 2026, avec tous les équipements.

Sur l’axe Fatick-Kaolack, qui s’étend sur 100 kilomètres, 40 kilomètres sont déjà goudronnés et les différentes voies sont séparées.

Malick Ndiaye s’est réjoui de la construction de cette autoroute qui, selon lui, va impacter positivement l’économie du pays et les populations.

« Les travaux avancent et nous allons livrer avant le délai de janvier 2026, ce qui est formidable pour un ouvrage qui dessert plusieurs régions. Nous examinons également la possibilité de poursuivre vers Tamba afin de réduire les accidents et d’améliorer la mobilité », a-t-il souligné.

Il a ajouté que le développement du transport ferroviaire est une autre option afin d’accompagner davantage les populations et de favoriser des activités génératrices de revenus.

« Cela va contribuer à la réduction des accidents. Cette zone est accidentogène. De plus, des projets seront initiés dans le cadre de notre programme », a-t-il ajouté.

Le projet intègre également la construction de routes de connexion, notamment le contournement nord de Kaolack sur sept kilomètres. Les résultats attendus incluent l’augmentation de la capacité d’écoulement du trafic, l’amélioration des conditions de circulation et de sécurité des zones traversées, la desserte de l’aéroport à partir de la zone centre, ainsi que l’amélioration du cadre de vie des populations.

Ce projet devrait permettre la création de 2 000 emplois locaux directs sur l’ensemble des trois sections de l’autoroute : 868 à Mbour, 688 à Fatick et 450 à Kaolack.

Le système de péage sera de type fermé avec la construction de trois gares de péage comprenant des voies de péage manuel et des voies de télépéage (automatique).

Cependant, l’axe Mbour-Thia-diaye sera complètement ouvert à la circulation avant la fin de l’année 2024.

« Nous avons mis en œuvre les mêmes procédés que sur l’autoroute la Touba; ce qui nous avait permis de gagner 10 mois. Donc, nous espérons finir bien avant », explique Souleymane Diouf, coordonnateur du projet.

Au terme de sa visite, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, s’est réjoui de la construction de cette autoroute qui, selon lui, va impacter positivement l’économie du pays et les populations.