FINANCES PUBLIQUES | MAMADOU MOUSTAPHA BA ANNONCE UNE RESERVE DE GESTION DE 50,43MILLIARDS FCFA

Le gouvernement a prévu une réserve de gestion qui lui permettra de prendre en charge en 2024 des dépenses nouvelles de fonctionnement et d’investissement jusqu’à hauteur de 50,43milliards FCFA, a annoncé le ministre des finances et du budget.

Mamadou Moustapha Ba a fait cette annonce, jeudi soir, à la clôture de la session budgétaire 2024.

Cette réserve de gestion est hors LFI dont le montant est de 7003,6 milliards de francs CFA, contre 6411,5 milliards CFA en 2023, soit une augmentation de 592,1 milliards FCFA en valeur absolue et 9,2% en valeur relative.

‘’C’est vrai, pour des raisons techniques facilement compréhensibles, le projet de loi de finances déposé par le Gouvernement ne peut pas, à ce stade, faire l’objet de changements. Mais nous avons prévu dans ce projet de loi une réserve de gestion qui permettra de prendre en charge des dépenses nouvelles de fonctionnement et d’investissement jusqu’à hauteur de 50,43milliards FCFA’’, a expliqué le ministre face aux députés.

Cette réserve permettra au gouvernement, dès le début de la prochaine gestion, ‘’de gérer beaucoup de demandes’’ sur lesquelles les députés ont, selon lui, ‘’fortement insisté’’ au cours des débats.

Il a cité, entre autres, le renforcement de l’appui aux Daaras pour lequel le président de la République a alloué 6 milliards FCFA par an à compter de l’année 2023 ; l’accélération de la résorption des abris provisoires ; la revue à la hausse le montant d’un milliard (1000 000 000) FCFA, positionné en 2024, pour la reprise des travaux de construction et d’extension du lycée technique de Sandiara.

A cela s’ajoutent l’augmentation du budget de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane ; la construction d’un nouvel hôpital de niveau 3 dans le département de Mbour ; le soutien au projet de relance de l’industrie pharmaceutique à travers le fonctionnement de la Delivery Unit 8, la revue à la hausse des fonds d’aide et de secours en faveur des concitoyens émigrés.