Des années de gabegie ont transformé l’opérateur public en gouffre financier. Pour le relancer, il faut revoir ses missions et procéder à un dégraissage, estime l’éditorialiste sénégalais Ousseynou Nar Guèye.
Abdoulaye « Bibi » Baldé, actuel directeur général de la Poste du Sénégal, nommé en avril 2019, en a paradoxalement été le ministre de tutelle, en tant que ministre de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Économie numérique, dans le gouvernement nommé en septembre 2017.
Sa rétrogradation du poste de ministre à celui de directeur général est révélatrice du surplace et de l’arriération des méthodes de travail et du cœur de métier de la société nationale. La structure crie à l’asphyxie, réclamant à l’État le paiement de créances d’un montant de quelques dizaines de milliards de F CFA. Plus exactement une redevance qui s’élève à 42 milliards de F CFA (64 millions d’euros). L’actuel ministre de l’Économie numérique et des Télécommunications vient d’indiquer que cela serait fait dans les meilleurs délais.
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