Lors du sommet extraordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, tenu le samedi 24 février 2024 à Abuja, l’une des décisions prises a été la levée des sanctions à l’encontre du Niger.
La conférence des chefs d’État et de gouvernement de cette instance sous-régionale a décidé de mettre fin aux sanctions imposées au Niger avec effet immédiat.
La CEDEAO a également donné un ultimatum à la junte pour rétablir l’ordre constitutionnel et réintégrer le président déchu, Mohamed Bazoum, dans un délai d’une semaine, sous peine d’autres mesures, y compris une intervention militaire.
En réponse, les putschistes nigériens se sont alliés à leurs homologues du Burkina Faso et du Mali, annonçant leur retrait immédiat de la CEDEAO et la création de l’Alliance des États du Sahel.
Face à cette résistance, les positions ont évolué au sein de l’instance sous-régionale, certains chefs d’État plaidant pour un assouplissement de la position de l’institution. Cela a conduit à la levée des sanctions contre le Niger le samedi 24 février 2024.