Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye a demandé mercredi, en Conseil des ministres, au ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de finaliser avant le 15 mai 2024, un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte.
Les lanceurs d’alerte jouent un rôle crucial en signalant des actes répréhensibles ou des abus, mais ils sont souvent confrontés à des risques pour leur sécurité et leur emploi. En élaborant une législation spécifique pour les protéger, le gouvernement démontre son engagement envers la défense des droits des citoyens engagés dans la lutte contre la corruption et les pratiques illégales. Cette initiative pourrait encourager davantage de personnes à signaler des comportements répréhensibles sans craindre de représailles, ce qui contribuerait à renforcer l’intégrité et la responsabilité dans la gouvernance.
Dans le même sillage, il a ordonné, au-delà des audits et des missions périodiques de vérifications dans les ministères, l’organisation annuelle de missions de contrôle dans les institutions constitutionnelles, selon le communiqué du Conseil des ministres.
Il a instruit l’Inspection Générale d’Etat de mener une mission de contrôle des services de la Présidence de la République dans les meilleurs délais.