Le Dialogue national visant à fixer la date de l’élection présidentielle au Sénégal a pris fin mardi dernier. Après des discussions approfondies, la majorité des participants ont suggéré que le scrutin présidentiel se tienne au mois de juin. Ils ont ainsi proposé au chef de l’État de prendre un décret convoquant le corps électoral le 2 juin prochain, reportant ainsi l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février.
Philippe Tine, Président du Conseil national du Laïcat et membre de la commission du dialogue, a souligné que malgré certaines divergences, la majorité des participants soutient la tenue de l’élection présidentielle à la date du 2 juin 2024. Il a également abordé la question des candidats dits spoliés, indiquant que certains membres des commissions ont demandé une révision de leurs dossiers afin d’examiner la possibilité d’intégrer les candidats injustement écartés.
« La quasi-unanimité de ses membres a décidé de retenir la date du 2 juin. Il restera à voir par quel mécanisme il faudra régler la question de la participation des candidats », a déclaré Philippe Tine.
Les commissions établies dans le cadre du dialogue national, ouvert en présence du chef de l’État, ont travaillé en huis clos sur la proposition de date pour l’élection présidentielle et sur les modalités permettant de déterminer le processus à suivre après le 2 avril prochain, date marquant la fin du mandat du président sortant.
La commission chargée de réfléchir sur la date de la prochaine élection présidentielle était dirigée par le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba. Une autre commission, dirigée par le ministre des Affaires étrangères, Ismaila Madior Fall, intérimant pour la ministre de la Justice, a travaillé sur les modalités de poursuite du processus électoral après le 2 avril.