Le chef de l’Etat, Macky Sall, a prôné, lundi, la mise en commun des intelligences africaines dans une perspective d’aller vers des prospérités partagées dans la paix pour le développement et l’intégration du continent.
‘’Le thème de cette neuvième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique +l’Afrique des potentiels et des solutions face aux défis sécuritaires et à l’instabilité institutionnelle+, c’est aussi l’Afrique qui met en commun ses forces, ses intelligences et ses ressources pour son développement et son intégration’’, a-t-il déclaré à l’ouverture du forum de Dakar.
En ce sens, Macky Sall a ainsi rappelé quelques exemples de partenariats économiques et politiques qui encouragent ‘’le partage des prospérités dans la paix’’.
Évoquant le raffermissement des relations entre États africains, Macky Sall a notamment fait allusion à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG).
Devant son homologue mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, il a aussi cité en exemple le champ pétrolier appelé Grand Tortue Ahmeyim, qui vise un partage de ressources pétrolières et gazières entre Dakar et Nouakchott.
Le président de la République a aussi mis en exergue le Pont de Rosso sur le fleuve Sénégal pour relier le Sénégal et la Mauritanie.
Pour le président sénégalais, il s’agit d’autant de réalisations, parmi d’autres, ‘’qui nous feront avancer sur le chemin du développement dans la paix et la sécurité, en restant conscients de l’histoire multiséculaire de notre continent’’.
Citant l’historien et anthropologue sénégalais, Cheikh Anta Diop, le président de la République a rappelé la nécessité de ‘’veiller à ce que l’Afrique ne fasse pas les frais du progrès humain (…) froidement écrasée par la roue de l’histoire… L’ignorance de l’histoire de son peuple est une forme de servitude’’.
‘’A l’ère moderne, je suis fermement convaincu que rien ne doit nous condamner à vivre en marge du progrès. L’Afrique des solutions est à notre portée’’, a-t-il encore fait valoir.