Le Sénégal, à travers l’ANSD (Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie) va procéder au 5e Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH5) en juin 2023.
Mais déjà, l’agence veut réussir le pari de la sensibilisation en impliquant tous les leaders d’opinion.Ce jeudi 23 février, la structure a démarré avec l’Association des Imams et Oulémas du Sénégal avec qui, elle a eu une séance de partage d’informations.
Cette dernière s’engage à amplifier le message à travers des émissions religieuses et les sermons afin de faciliter le travail aux agents recenseurs.
L’Association des Imams et Oulémas compte mettre à profit les technologies de l’information et de la communication pour toucher le maximum de Sénégalais.
Sur recommandation des Nations Unies, un recensement général de la population doit être réalisé tous les dix (10) ans. À cet égard, le Sénégal, à travers l’article 18 (nouveau) de la loi statistique 2012-03 du 3 janvier 2012, modifiant et complétant la loi 2004-21 du 21 juillet 2004, rend obligatoire la réalisation tous les dix ans d’un recensement de la population et de l’habitat. Dans ce domaine, le Sénégal a mené plusieurs expériences notamment en 1976, 1988, 2002 et 2013.
Le recensement reste la seule source qui permet de fournir aux utilisateurs des données désagrégées sur l’ensemble du territoire national. Cette qualité fait qu’il demeure un outil approprié pour la planification, le suivi et l’évaluation des politiques et programmes de développement notamment pour la capture du dividende démographique. Il constitue également un précieux outil pour la prise de décision dans les politiques de dévelppement économique et social, à l’instar du Plan Sénégal émergent (PSE).
Pour relever le défi, l’Etat du Sénégal ne compte lésiner sur aucun moyen. 23 milliards de FCFA ont été décaissés pour la réalisation de cette vaste opération.
Ainsi, 32 500 agents recenseurs et 1000 superviseurs seront recrutés dans le cadre du 5e Recensement Général de la Population et de l’Habitat.