La 2e phase du Projet d’amélioration de la productivité du riz dans la vallée du fleuve Sénégal (Papriz 2) a été clôturée hier, avec des résultats jugés «satisfaisants». Pour le financement du Papriz 3, dont le démarrage est attendu dans le premier trimestre de l’année 2022, le gouvernement du Japon compte décaisser 40 milliards de francs Cfa.
Par Dialigué FAYE – Le gouvernement sénégalais peut compter sur la 3e phase du Projet d’amélioration de la productivité du riz dans la vallée du fleuve Sénégal (Papriz3) pour consolider les acquis de la 2e phase qui a été clôturée hier. Financé à hauteur de 40 milliards de francs Cfa par le gouvernement japonais, le lancement de la mise en œuvre du Papriz 3 est envisagé dans le premier trimestre de l’année 2022, a annoncé hier l’ambassadeur du Japon au Sénégal, lors de la restitution des résultats du Papriz 2. Ce qui, d’après Araï Tatsuo, «aura un impact certain dans la production rizicole, parce qu’il est prévu la réhabilitation et l’exécution de périmètres irrigués sur une superficie d’environ 9000 ha sur la vallée du fleuve Sénégal». Par ailleurs, affirme le diplomate, «l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) va se déployer dans la région sud à travers la mise en œuvre du projet de renforcement de la production de riz au Sénégal oriental et en Casamance, à partir de l’année prochaine».
Sur le Papriz2, l’ambassadeur pense qu’il peut être considéré comme «un projet de référence de la coopération japonaise dans le domaine de l’agriculture ; de par son ancrage dans la vallée du fleuve Sénégal et sa contribution dans la mise en place d’un plan directeur de la riziculture, pris en compte dans les perspectives de développement de la Saed».
Lancé en mai 2016, le Papriz 2 avait pour objectif d’améliorer la production et la qualité du riz dans la vallée du fleuve Sénégal. Et selon le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural, «pour l’essentiel, les activités, qui étaient prévues et qui touchaient tous les maillons de la chaîne de valeurs riz dans la vallée du fleuve Sénégal, de l’amont à l’aval de la production de riz, ont été conduites en parfaite intelligence et à la satisfaction des diverses parties prenantes». Parmi les motifs de satisfaction, Pr Moussa Baldé a cité «la conduite des activités par des équipes composées d’experts japonais et sénégalais dans les divers domaines, comme l’irrigation, la production, le machinisme agricole, la commercialisation et le marketing, qui ont travaillé en parfaite intelligence et dans la plus grande complémentarité ; l’appui à l’élaboration d’un Plan directeur de développement de la riziculture dont l’élaboration s’est faite de manière inclusive et qui, aujourd’hui, constitue, le principal document de référence du secteur rizicole dans la vallée du fleuve Sénégal….».
La Saed, qui est l’agence d’exécution du projet, s’est inscrite dans la capitalisation des acquis du Papriz 2, en vue de la mise à l’échelle sur le reste de la vallée. En effet, le Papriz 2 s’est juste limité aux délégations de Dagana et Podor où l’ambassadeur du Japon, Araï Tatsuo, compte effectuer une visite ce samedi, pour s’enquérir des différentes réalisations.