Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a convié ce vendredi les acteurs du secteur à un séminaire sur la stabilisation de l’année académique et son encadrement institutionnel.
Cet événement est crucial pour la rationalisation des dépenses dans l’enseignement supérieur, qui coûtent à l’État la bagatelle de 300 milliards de francs CFA par an.
Selon le ministre Abdourahmane Diouf, l’objectif est de mettre en place un calendrier fixe où l’année académique démarre le troisième lundi du mois d’octobre et se termine le premier samedi du mois de juillet.
L’État du Sénégal, par l’intermédiaire du MESRI, souhaite instaurer un calendrier universitaire stable. Dans cette optique, un séminaire de trois jours se tiendra à Saly, du vendredi 31 mai au dimanche 2 juin.
Ce séminaire réunira les acteurs de l’enseignement supérieur pour discuter des problèmes auxquels sont confrontées les universités sénégalaises.
« Depuis notre prise de fonction, nous collaborons avec les acteurs et avons finalement décidé d’organiser ce séminaire à la fin du mois de mai pour discuter du rétablissement du calendrier académique. Cela pourrait résoudre de nombreuses difficultés financières rencontrées par le secteur. Nous espérons qu’avec la participation de tous les acteurs, nous parviendrons à une solution au début du mois de juin », a déclaré le ministre Abdourahmane Diouf.
Sur le plan financier, il a précisé que le respect du calendrier scolaire permettrait de réaliser des économies substantielles.
« Tout le monde sait que depuis une dizaine d’années, les années académiques se superposent, entraînant des conséquences sociales, financières et économiques désastreuses. On estime à 25 milliards les économies potentielles si, grâce à un partenariat et à des discussions fructueuses, nous parvenions à stabiliser le calendrier académique », a souligné Dr. Abdourahmane Diouf.