VIOLENCES À MÉDINA GOUNASS | LES DISCIPLES DU KHALIF INTERPELLENT LE CHEF DE L’ÉTAT

Médina Gounass, dans le département de Vélingara, des affrontements entre deux communautés ont fait un mort et plusieurs blessés, des véhicules et maisons endommagés, rapporte un communiqué du cadre d’échanges d’organisation des disciples de Thierno Mouhamadou Saïdou Ba (CEOD/TMS).

« Nous dénonçons avec la plus grande fermeté cet acte inhumain et lâche perpétré par la communauté des « Ngabounké ». Nous interpelons le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye en sa qualité de chef suprême des armées, pour mettre un terme à ces atrocités récurrentes orchestrées par cette communauté », souligne le communiqué.

Selon la source, en ce jour sacré de la Tabaski, marqué par la grâce et le pardon, Médina Gounass a été le théâtre d’un acte de barbarie inqualifiable. Un groupe mal intentionné appartenant à la communauté Ngabou a attaqué le cortège du Khalife général, Thierno Ahmadou Tidiane

BA (Rta).

En croire nos sources, c’est sur le chemin du retour après l’accomplissement de la prière de l’Aid El Kébir et au niveau du croisement « Amadou Tidiane Gollo » que le cortège du Khalife a été immobilisé par la gendarmerie pour des raisons de sécurité. C’est au bout de 15 minutes que le cortège a pu reprendre sa route.

« Cependant, à proximité de la mosquée des « Ngabounké», une foule immense l’a intercepté par des jets de pierres occasionnant un mort, plusieurs blessés, des véhicules caillassés et des maisons incendiées. La gendarmerie est intervenue pour rétablir le calme et la sérénité », ajoute la source.

Le cadre d’échanges d’organisation des disciples de Thierno Mouhamadou Saïdou Ba rappelle que Médina Gounass est une ville sainte, jadis créé en 1936 par Thierno Mouhamadou Saïdou BA (Rta). Dès lors, des familles d’horizons divers ont migré vers cette ville sainte avec le sermon de rester sous l’autorité de Thierno et de l’assister dans sa mission de propagation et de vivification de l’Islam, la Sunna et la Tidianiyya. C’est ce qui justifie cette population dense qui y résident dont l’effectif est estimé à plus de 100.000 habitants.

« Ainsi, au regard de cet engagement, de tels comportements ne sauraient être tolérés dans cette ville sainte », regrette le CEOD/TMS.